Faille spatio-tempor'Elle
Le début de l'année 2009 pointait le bout de son nez. J'avais plutôt bien négocié les agapes de Noël sans incident diplomatique familial (en même temps je vous rappelle que ma famille c'est un peu la famille Ingalls, comme dirait DQJM, alors y'a pas trop de risque normalement!). Je venais de lire l'un de mes meilleurs coups de coeur du Prix des lectrices de Elle avec "C'était notre terre" de Mathieu Belezi (à l'occasion il faut vraiment que je vous en parle) et je m'apprêtais à aborder 2009 avec sérénité... Tout s'annonçait sous les meilleurs auspices sauf que ma folie de l'ivresse m'a reprise à tous les niveaux !
Comment ça, me direz-vous, pas de quoi fouetter un chat, ni de quoi disparaître de la blogosphère à cause d'une pauvre petite coupette! Quelques verres et Renée s'écroule, c'est quoi donc que cette excuse à 3 centimes d'euros? En fait, le truc c'est que j'ai pas vraiment dessoûlé pendant deux mois : je me suis grisée de pages à lire, enivrée de sorties, rassasiée de boulot et saoulée d'internet. C'est ça quand on abuse des bonnes choses. Le seul moment où j'ai dégrisé c'est en faisant mon marathon madrilène avec DQJM mais je vous rappelle qu'elle a été obligée de m'enfermer pour me calmer.
Du coup, j'avais envie de pleins de trucs sauf de passer une tête ici pour voir ce qui s'y passait tellement j'arrivais pas à me concentrer. J'ai donc balancé des vents à droite à gauche. Enna me tague? Même pas peur, j'ignore, je réponds même pas... On me crie de revenir dans les commentaires. Rien à faire, je me balade dans les rues, dans les soirées, dans les couloirs de métro... J'entends rien de toute façon... Je fais ma pimbêche. DQJM et Hortense se lamentent que je les abandonne et DQJM menace d'arrêter le blog, même pas froid aux yeux, je fais la sourde oreille. Pimbêche je vous dis, que je suis en vrai. C'est testé et approuvé.
Bon, en même temps, j'ai pas chômé mais ce qui m'a réveillée complètement de ma léthargique griserie, c'est le coup de semonce de Jacqueline et je peux vous dire qu'elle a frappé fort ! Et cela, pas plus tard que le mois dernier. J'attendais bien sagement une de mes dernières livraisons de livres que la Poste tardait encore à me délivrer (je ne vous ferai pas subir à nouveau mon énervement à ce sujet. Allez donc voir là et là si vous ne connaissez pas encore l'histoire de ma haine farouche de nos messagers en jaune d'oeuf). J'ai laissé passé une bonne semaine après avoir été avertie de l'envoi de mon colis et puis un peu inquiète, j'ai envoyé un mail à la rédaction. Et en fait, de livres j'ai failli de pas être soûlée du tout puisque j'avais été oubliée dans les envois. Branle-bas de combat chez eux, j'ai eu en ligne quelqu'un de l'équipe qui m'a organisé une livraison directement sur mon lieu de travail par coursier. J'ai même pas eu besoin de me déplacer jusqu'à mon bureau de poste. M'est avis que je vais peut-être avoir des problèmes de livraison pour la réception de la dernière livraison... (hihihihi).
Du coup, à cause de ça, j'ai eu plus de 1700 pages à lire en 15 jours avec 3 critiques à pondre pour le même prix d'un non-abonnement! Oh yeah! Mais Jacqueline, je n'ai pas flanché! Même pas peur, j'ai tout rendu à temps mais du coup comme vous avez pu le constater au détriment de ma présence parmi vous. On n'a rien sans rien, la vie est vraiment une jungle...
Renée