mi peluqueria es rico...

Fyfe est à l'avant garde bloguesque comme chacun sait et dernièrement, elle a lancé une mode sans le savoir (c'est ça les leaders d'opinion), le post du cheveu. Comme j'y allais de mon petit commentaire par chez elle, elle me dit : ben écris là dessus, y a du potentiel ! Alors d'habitude les tags et autres obligations thématiques me vident illico presto l'imagination mais là, je me suis dit : y a du potentiel  capillaire !

Ah bé oui, quand on a un blog on trouve du potentiel dans ce qu'on peut partout et c'est souvent ce qui fait qu'un jour on décide d'arrêter le blog parce qu'on a fait un post sur le rangement de ses conserves sur la troisième étagère de son placard Ikéa. Mais je m'égare (oui comme d'hab on sait).

Alors voilà, je vais vous raconter pourquoi donc que j'ai le combo "nuque de Jean-Pierre François, cheveu blanc de Christine Lagarde et crantage de Rick Ashley." Et si tu sais pas qui est Rick Ashley, passe ton chemin manant, on n'est pas de la même décennie, tu peux pas comprendre.

Bref, pour ceussent qui suivent rien, j'ai donné naissance à un magnifique bébé tamagotshi de 4,500 kg (je le répète aussi souvent que je veux, zavez qu'à réaliser cet exploit et après vous direz que je radote !) le 8 septembre dernier. A cette époque, mon cheveu venait de croiser le chemin de ma coiffeuse préférée (Frédérique, coiffeur Camille Albane bd Raspail à Paris, ouinnnnnnnn, rendez moi Frédérique, rendez moi Frédérique !). Sauf que le temps a passé (vous pouvez lire la rubrique tamagotshi pour constater les dégats) et en janvier, je ressemblais à Garcimore qu'aurait voulu la coupe d'Audrey Tautou faite par Christophe Robin (et je name droppe si je veux).

N'écoutant que ma connerie mon courage, j'abandonnais le tama au breton entre deux tétées que j'avais faites coïncider avec l'heure du rendez-vous. Là, les femmes qui ont allaité se gondolent en pensant à la galère que c'est ET elles ont raison. Bref, 20 mètres plus haut dans ma rue, y a un coiffeur. Enfin un peluqueria dans le texte. Il a une boule à facettes dans sa vitrine et des rideaux argentés à la porte, ça plait au tama quand on passe devant avec la chariotte poussette. Et moi, concon insouciante que je suis, ça m'a pas arrêtée. En plus, c'est un indépendant le coiffeur et ça me plait  (quelle réac !) de me dire que le petit artisan avec son savoir faire trop ancestral y va bien me couper le cheveu. Ha ha ha ha rhaaaaaa !

Sauf que.
J'ai demandé au coiffeur après avoir passé la nuit à me faire une petite fiche vocabulaire capillaire dans mon Harraps franco espagnol une coupe juste pour rafraichir (no mucho corte) parce que je voulais les laisser pousser aux épaules (espaldas) et un petit balayage (mechas) pour camoufler les 12.000 quelques cheveux blancs (pelo blanco) qui ont poussé pendant ma grossesse. Ah oui tiens d'ailleurs, il parait que la grossesse ça te file la moumoute de Dalida... Moi ça m'a filé des cheveux blancs. Question de Karma. Comme dirait notre maître à bloguer : c'est la nature cette truie ! (je me gondole à chaque fois que je lis cette expression).

Voilà et bé le coiffeur il m'a écoutée sagement. Il m'a dit en espingouin, si si yo entiendo, no te preocupes.

Voilà.

Trois heures plus tard (oui vous avez bien lu, j'ai pas ripé sur le clavier), je ressortais du peluqueria espagnol prometteur totalement tondue ET même pas balayée. Pourtant c'était pas faute de m'avoir laissé la dose de papier alu sur le crâne pendant deux heures (ce qui a méchamment décalé l'horaire de la tétée du tama qui, de fait, a été fort peu enclin à s'extasier sur la tête de sa mère à son retour)...

Depuis ? Ben je pleure. Déjà que toute l'Espagne s'évertue à demander si le tama est un garçon rapport au fait qu'elle n'a pas les oreilles percées (une ineptie dans ce pays), ben le premier mois, on me disait, "pardon monsieur". Le second mois a été encore plus drôle puisque c'était la bonne vieille longueur  dite longueur du casque, vous savez celle où c'est pas assez court pour être garçonne et sérieusement pas assez long pour mettre une barrette. Depuis ? Ben j'attendais. Mais là, ça y est, c'est décidé, je craque, j'y retourne. J'ai eu l'idée du siècle la nuit dernière. Une vision en quelque sorte.

J'ai chopé une photo pour vous montrer et je repars chez le peluqueria coiffeur avec ! Matez la coupe que je vais demander !!!

Comment on dit extensions en espagnol ?

Ha ha ha ha rhaaaaaaaa.

DQJM

Comments

[Hortense]

MOI JE HAIS LES COIFFEURS et je suis rarement satisfaite de ma coupe de cheveux en sortant. J'en avais trouvé une bien, elle est en arrêt maladie depuis deux mois, elle s'est fait une entorse du coude ou un truc dans ce genre qui ne t'arrive que quand tu es coiffeuse...

[fyfe]

Mouhahaha :D
Je ne regrette pas de t'avoir aiguillée sur ce sujet !!
Je sais, mon comm' manque de solidarité, mais ce n'est qu'une apparence, en réalité, j'ai le Cindy Lauper power :D