La cérémonie du Prix de Elle, info ou intox ?
Le voici le voilà, le compte-rendu tant attendu. Après le teasing faut bien s’y coller. Mais qu’est-ce qui s’est donc passé à cette cérémonie avec ces quelques stars qui se battaient en duel et les membres éminentes de la Elle's team ? Et bien justement, comme certaines le savent déjà et l’ont même annoncé sur leur blog, y’avait pas moins qu’Eric Reinhardt. Pour tout vous dire, j’avais été démangée à plusieurs reprises de lire son dernier opus « Cendrillon », comme il avait été encensé par la critique mais je n’avais pas sauté le pas. Il faut dire que les Inrocks en disait à l’époque le plus grand bien et je vous avoue que dans le domaine de la critique littéraire je suis plus que sceptique quant à leurs choix. Ils ont parfois le don de porter aux nues des livres à la bobo-attitude un peu chiants.
Et là, devant cette bombe atomique d’Eric Reinhardt, je me remémorais avec désappointement les raisons qui m’avaient fait sauter la case « Cendrillon ». Alors qu’il était en train de me sourire, et de s’avancer vers moi pour m’embrasser sauvagement, une harpie de buffet (y’en avait aussi ici, nul n’est à l’abri de la sauvagitude même pas dans un buffet de Elle) me tira du doux rêve que j’étais en train de faire. Fallait que je me rende à l’évidence, le Eric il en avait rien à secouer de moi Renée, cette membre du jury 2009 perdue parmi les autres. Et en plus, je n’avais aucun moyen de m’approcher de lui ni même d’entamer la conversation si ce n’est : « J’ai beaucoup entendu parler de votre livre, je ne l’ai pas lu, il est bien ? ».
J’ai dû me résigner à rejoindre mes copines de blogs pour aller haranguer la proie facile comme les lauréats de cette année que nous avons pris en photo en long en large et en travers avec nos augustes personnes. N’empêche, on s’est bien marrées, à défaut de choper le Reinhardt ou le Beigbedder (à qui je n’ai pas parlé non plus mais qui m’a servi pour vous appâter chers lecteurs). À la place, on est allées questionner Jacqueline, qui s’est avérée être la Mata Hari de ce prix. En fait, elle sait tout. Elle s’est lancée elle-même sur la piste des bloggueuses en folie et nous a démasquées toute seule. Si, c’est pas du professionnalisme ça. Moi je dis chapeau, quel talent ! Inutile de vous dire que je me suis faite toute petite. Elle avait donc suivi mes boutades depuis le début. Mais t’en fais pas Jacqueline, tout ça c’est pour rire, car en fait, on t’aime…
Pour le compte-rendu détaillé, intelligent, sérieux et professionnel et qui ne dit de mal de personne, filez vite sur le blog de mes cop's de prix chez Enna, Amanda, Emmyne et Clochette.
Renée, qui a encore plein de choses vraies et fausses à vous raconter sur cette cérémonie et qui doit encore vous narrer ce qui arriva à la fin quand toute les bloggueuses m’eurent abandonnée et que je me fus retrouvée livrée à moi-même avec tout le gratin.
La suite au prochain épisode…