la robe de mariée : chapitre 1
En ce moment, je suis limite obsessionnelle hystérique. Je cherche comment éviter de ressembler à Peggy la Cochone qu'aurait croisée Karlos Lagerfeldo. Ben oui. Faut quand même réaliser mesdames et mesdames les nullimariées qu'au mariage, un des sujets premiers de l'assistance, c'est quand même de savoir si la mariée est belle ou pas. Alors quand tu pars avec le physique de Roselyne Bachelot et les kilos de Valérie Damidot, comment dire ? La pression monte.
Nan parce qu'en plus d'être un truc de dingue cette robe, ils te la font payer avec tout ton codevi pour te la fourguer leur meringue ! Sauf à passer chez tati, sinon je vois pas. Et encore, 700 euros pour une horreur en plastique, je trouve que c'est une vraie belle arnaque la fausse bonne affaire Tati.
En grande innocente que j'étais, je m'étais donné un budget... ... 500 euros. HA HA HA HA HAHAHAHA HA.
Pardon c'est nerveux. Depuis, je pleure. Je joue à Am Stram Gram pour savoir dans quelle horreur meringue je vais me glisser ! Mais comme je suis une fille volontaire, j'ai foncé au kiosque à journaux pour acheter ça, ça et ça. Là je vous laisse, je vais découper ce qui me plait et tout coller dans un joli cahier. Ca va me calmer.
Jusqu'à CE rendez vous. Matez moi ça. Pour entrer au pays des merveilles, on prend rdv avec une ancienne mannequin qui d'entrée de jeu vous annonce que toutes les robes prototypes à essayer sont en taille... 42. C'est facile de prendre rdv, suffit de s'arrêter de respirer quand la pintade vous jauge et de cacher ses mains toutes rongées derrière son dos tout en maudissant le ciel d'avoir encore mis ses converses alors qu'on a au bas mot une centaine de pompes de filles à disposition à la maison...
Quelqu'un a de la drogue à m'envoyer ?
DQJM