Culture confiture... ou comment brouiller les pistes
Vous avez lu le titre et vous êtes enthousiasmé(e), vous allez enfin vous instruire sur DQJM... La photo vous inspire, super, vous allez pouvoir prendre la température bobo-intello à chaud sur l'actualité parisienne. Et bien non, désolé, ce sera pour une autre fois (ou bien jamais qui sait...) car je voulais vous entretenir de tout autre chose... Ca vous ferait quoi d'abord de savoir ce que j'en ai pensé de l'expo Picasso? Ca vous ferait y aller davantage? Meuh non voyons,réfléchissez un minimum. Même si je vous disais que je n'aime pas, vous voudriez aller voir par vous-mêmes comme tout le monde. De toute façon, d'autres en parlent beaucoup mieux que moi.
Reprenons. Le truc super drôle quand on habite à Paris et dont je ne me lasse pas c’est l’irruption dans le réel de personnes que l’on mate à la télé ou dans les magazines. Évidemment, jamais vous ne rencontrerez celui ou celle que vous rêvez d’approcher, au détour d’une rue de la capitale, mais parfois cela peut s’avérer assez distrayant de croiser des pseudo stars en vrai (Ne rêve pas Nico, Pénélope, tu la croiseras pas par hasard… !).
Ainsi, je me pavanais avec une collègue à la visite «privée» de l’exposition Picasso au Grand Palais (faut pas déconner non plus je ne vais pas me mélanger à la populasse, moi madame, j’ai du style. C’est en petit comité que je les mate les expos !) quand au détour de l’escalator qui nous entraînait au cœur de l’exposition des toiles du maître et des maîtres de ce maître (pour ceux qui ne comprennent rien les détails c’est par là), on croisa Richard Anconina.
Bien sûr, lecteur moqueur, je t’entends déjà ricaner. Mais pourquoi est-ce qu’elle nous cause de ce type, la Renée ? Il est has been, on n’entend plus jamais parler de lui et on s’en fout un peu. Et bien oui, vous avez raison sauf que le Richard, il a souri à ma collègue dans la première salle d’exposition et il a foncé sur nous pour venir nous serrer la main en nous disant avec un sourire désarmant (car il a encore du charme, je vous assure) qu’il avait l’impression de nous connaître et qu’il préférait ne pas faire d’impair. (Soit dit en passant c’est plutôt à ma collègue qu’il a dit ça, mais en même temps y’a pas vraiment de preuve et il m’a serré la main aussi, na !). On est vraiment peu de choses, hein?
A l’exposition y’avait aussi Dominique Farrugia en fauteuil roulant (je vous confirme, il a l’air malade) et des toiles de Picasso entre autres. En faisant un tour à la Fnac mardi j’ai croisé Bernard Pivot et mercredi dans la rue, la cousine de Lorie il me semble (ahahah...). J'adore les surprises de la capitale !
Georges, bientôt de passage à Paris ?
Renée qui s'la pète